(歌詞)
Les rues les jours de marché
Piquantes et bariolées
Parfumées d'oranges et de piments
Un régiment d'oliviers
Bordé de citronniers
Avec une maison devant
Mes premières joies du coeur
Devant un champ de fleurs
Sont marquées de roses et d'amitié
Quand j'évoque ces instants
Je sens que mon accent
Revient comme il était avant
*Refrain
On emporte un peu sa ville
Aux talons de ses souliers
Quand pour vivre plus tranquille
On doit tout abandonner
Les arcades tamisées
Où les petits cafés
Semblent s'allonger sur les trottoirs
La vieille maison de pierre,
Le coin de cimetière
Où dort notre page d'histoire
Les couleurs de la montagne
Sous le ciel qui s'enflamme
Par le feu tout proche du désert
C'est autant de souvenirs
Qu'on ne peut pas détruire
Pourtant ils nous ont fait souffrir
(Refrain)
Que l'on vive n'importe où
L'accent nous suit partout
Comme une ombre doublée d'un miroir
On le porte comme un drapeau
Planté sur chaque mot
Depuis qu'on a pris le départ
(Refrain)
On emporte un peu sa ville
Aux talons de ses souliers
Et pour vivre plus tranquille
On doit tout recommencer
|
(和訳)
市の立つ日、通りは
刺激的で雑然としている
オレンジと辛子の香りがする
多くのオリーブの木が
レモンの木で囲まれ
前に家がある
僕の最初の心の喜びは
花畑の前で
バラと友情が刻まれたこと
あのころを思い起こす時
僕は感じる、僕の訛りが
昔のように戻って来る
※繰り返し
人は自分の町を少し持って行く
自分の靴のかかとに
もっと静かに暮らすためには
人はすべてを捨てなければならない
光がわずかに刺しこんだアーケード
そこで小さなカフェが
歩道で横になって寝ているようだ
石造りの古い家
墓地の角
そこに僕たちの歴史のページが眠っている
山の色彩
火が燃えているような空の下で
砂漠からすぐ近くで
たくさんの思い出がある
それは壊すことができない
それでも、それらは僕たちを苦しませた
(繰り返し)
人はどこに生きようとも
訛りはどこでも僕たちについて来る
鏡に映された影のように
人は旗のようにそれを持ち運ぶ
あらゆる言葉に植えられて
巣立った後ずっと
(繰り返し)
人は自分の町を少し持って行く
自分の靴のかかとに
もっと静かに暮らすためには
人はすべてをやり直さなければならない
|
